Nobody debuilding

Nobody debuilding

Katherine se déchaîne enfin avec un livre très prometteur.

Katherine se déchaîne enfin avec un livre très prometteur.

lundi 26 février 2007

SIX CHOSES BIZARRES ME CONCERNANT...

LE DEFI

Règles du défi : La personne qui a été défiée doit tout d'abord énoncer clairement les règles du défi. Ensuite écrire son message racontant six faits bizarres la concernant. Pour finir, défier six personnes en les nommant. Ne pas oublier de les prevenir sur leur blog.

1/ JE SUIS PASSIONNE DE JEUX DE STRATEGIE

Je suis passionné de jeux de stratégie. Jeux et traités, logiciels et mag. d’échecs, go, backgammon ont déjà occasionné plus de soixante-quatre nuits, alternativement blanches et noires. J’aime les gambits, les sacrifices spéculatifs, les verrous de coins, les golden point, le bar, les backgame, les combin(ettes) en tout genre, le mélange d'influx et de flux, l’enchaînement de séquences de coups simples, tordus, forcés, fluides, subtils, stupides, d’attente, limpides voire hybrides, j’aime la pression du temps aux échecs, la cadence au back, la lenteur au go, j’aime aux Echecs que la menace soit plus forte que l’exécution, miroir inversé de la tauromachie, inversé à hérisser Michel Leiris, joute où les seuls jeux de cape donnent du plaisir, car ne menacent guère et accessoirement que la vie du torero.
En bref et en l’occurrence j’aime. Tout court j’aime. Tout cours jette, tout, courgette. J’aime aussi les poireaux. Tous les poireaux, même les naves. J’aime tout simplement ce que l’on appelle dans le milieu des échecs « la tactique » la recherche par un calcul précis d’enchaînements de coups qui seront les meilleurs moyens, les agents les plus zélés d’une belle idée stratégique ou de plusieurs en fusion. Un peu comme dans ces univers inconnus, jaillis de la SF, ces mondes étranges à la Heinlein ou à la Delany dans lesquels nous nous retrouvons soudain déportés ou plutôt télédéportés, dans une réalité de pure fiction,, déportés par l’effet de deux paragraphes et d’un saut de puce, dans un monde imaginaire, certes, de pure invention oui, mais pétri de codes, de conventions qui nous ramènent et nous recentrent sur le réel et simultanément défient l’imagination.

2/ Je n'aime pas les provos de ville

Je n’aime pas trop les provos de ville ; parfois même si je les écoute, excédé, je coupe le son [je peux aussi remettre le son] mais j’adore le couper autant que le remettre, oui j’adore, que Philippe Katherine, en anti-Scharwtzi absolu, taillé en V à l’envers, un peu comme moi, adore Louxor et le rose Plastic Bertrand, et s’en foute tout autant.Je me dis qu’il y a en lui et en moi aussi du Marcel Duchamp. Je jubile devant toute forme d’autodérision mais j’adore les bikinis roses, j'adore la célébration de l’éphémère émancipé par le prisme de la couche culotte dans la sphère plastique d’une cour de collège. J’adore Dutronc draguant sous la jeune mijaurée d’Adjani la connerie pathétique, j’adore la prétention cachée sur ce visage angélique de starlette, j’adore ces dix-sept ans insoumis, cette union précaire de l’insouci total de soi (Dutronc le déjanté qui se défonce au whisky pour oublier sa mortelle condition) et du mépris total de ce qui n’est pas soi, (le non-soi étant sous sa forme primale l’antichambre de l’autre, encore ignoré en sa soi-itude)J’adore Gainsbard bourré draguant Deneuve délurée et ses sœurs les fées pour la postérité chez Drucker.
Oui j'adore tout ça
mais y a quand même un truc que j'aime pas trop c'est ceux qui en profitent pour se moquer des femmes.

3/ Je file en tropes, de peur que les cors ne m'usent

Je regrette et même …
Je déplore encore et en Corse que les cors ne m'usent, que les corps et les cornes ne musent davantage, je crains que les corps ne s’usent, je redoute que les cors ne m’usent à nouveau [ la voûte plantaire] mais j'en doute, moyennant quoi, et par suite, j’ai la phobie de marcher pieds nus sur les vieux parquets sinistres et grinçants d’un manoir écossais. Je redoute aussi d’être phobique et faux bique et, évidemment j’ai instamment peur de devenir parano, pas rano ; enfin, à la fin, j’ai peur de mourir de trouille, car je pourrai bien y laisser ma peau …
Tous ces trucs qui mettent du sel, j’aime, j’aime iodés, surtout très pimentés.
BROTHER ZAK
OU
-SKI-HORS-PISTE
ZAKOUSKI
HORPISTE
Plizz ...
Parlez après le bide sonore


4/ Mes rêves, enfin quelques uns

Mes rêves ? Juste une poignée de quelques uns …Utiliser des rollers avec freins à disques guidés par puces micro-électroniques implantées au niveau des poignets, pour freiner à donf ds les descentes de ouf.M’initierau roller tout terrainau surf et au bordercross,voler avec 4 réacteurs comme l’autre idiot (voir article dans Paris match et Mickey de janvier 2007 pour les articles(!) .Et aussi conduire un jet,Faire de la vitesse en char à voile ,Refaire du ski hors piste avant 50 balais,Apprendre le surf dans un pipeline…Lire et écrire plein de SF, de poésie, d'articlesFaire des tournois d’échecs dans le monde entier et en ramener des reportages …

5/ J'ai la phobie des cons

J’ai la phobie généralisée des cons et suis, pour tous les cons vus, un peu plus attiré par les connes, surtout si elles sont mignonnes, car la bêtise aux charmes sexy me fascine tout autant que les déclinaisons latines ... aussi belles qu'inutiles pour vaincre l'ennui.En un autre sens, pour les cons lus « La conjuration des imbéciles » de ce suicidé de la société des années 80 - John Kennedy Tool, je crois - me plaît assez. Lire ce livre c’est un peu comme relire le « Discours de la Méthode » version Dubois.Pour les cons vus encore « le dîner de cons » plus récent me sied assez comme menu inaugural.Enfin,Pour les déclinaisons de la connerie le champ du quotidien est une vraie mine d’or; ainsi j’aimerais écrire un guide de la connerie où j’indiquerais les voies les plus sûres pour être con vite et bien, à la vitesse d’un tchat ou d’un SMS, pour vivre intensément sa connerie comme une nouvelle religion , une nouvelle sonnerie de portable, une synthèse de l’égoïsme, de l’individualisme, de l’incapacité critique et de toutes les tares de notre époque exhibiconniste.Ce qui me retient de passer à l’action?La flegme sans doute et ...une bonne dose de connerie

6/ J'aime la sculpture

J’aime la sculpture et je suis un nul sans doute mais acharné et heureux de l'être. J’ai commencé par ramasser des belles pierres dans le Périgord noir où je passais quinze jours de vacances d’été à visiter, me balader et rêver de Préhistoire. C’était il y a sept ou huit ans en arrière.Comme je suis un peu con j’ai gratté certaines pierres avec la lime d’un coupe ongle, un opinel, un disque de ponceuse … tout ce qui me tombait sous la main.J’ai peu à peu, sans phobie, à la vitesse d’un saurien subtil sorti de la glaise des rivières, peaufiné mon approche, et, quand automne en saison revint, après cet été magnifique, passé aussi à ciseler des mots sur des petis carnets de voyage, acheté une vraie trousse de sculpture pour amateur en mal de sensation dans un magasin à Paris près du cimetière du Père Lachaise.
Enfin j’ai commencé à attaquer la chose avec des vrais outils, lus deux trois bouquins de « sculpture pratique et vogue la galère.
Mon truc ? Le béton cellulaire pas cher et facile à gratouiller mais difficile à garder en bon état car cassable. Il y a quelques années que j’y suis, mes « œuvres » se comptent sur les doigts d’une main malhabile, plaisent aux plus gentil(le)s et à moi, surtout pour le temps que j’y passe, ce qui est déjà pas mal.

jeudi 8 février 2007

Bibliographie de Samuel Delany

Ses romans

Ses nouvelles

  • Ouais, et Gomorrhe (1967, Aye and Gomorrah), Dangereuses visions (Tome 2), J'ai Lu, Science-fiction n° 627, 1976
  • Corona (1967, Corona), Opta, Revue Fiction n° 191, 1969.
  • Opalines (1967, Driftglass), Opta, Revue Galaxie n° 50, 1968.
  • La fosse aux étoiles (1967, The star pit), la Fosse aux étoiles/Aztèques, Denoël, Coll. Etoiles doubles n° 9, 1984.
  • Cage de Cuivre (1968, Cage of brass), Opta, Revue Galaxie n° 69, 1970.
  • La grande barre (1968, High weir), Opta, Revue Galaxie n° 76, 1970.
  • Les anges aux figures sales (1968, Lines of power), Opta, Revue Fiction n° 268, 1976.
  • Du pouvoir des clous (1968, The power of the nails) (avec Harlan Ellison), La chanson du Zombie, Les Humanoïdes associés, Coll. Harlan Ellison n° 4, 1980.
  • Le temps considéré comme une hélice de pierres semi-précieuses (1969, Time considered as a helix of semi-precious stones), La frontière avenir - Anthologie de la science-fiction américaine d'aujourd'hui, Seghers, Constellations, 1975.
  • Tu ne tueras point (1971, They fly at Ciron), Opta, Revues Fiction n° 219 et 220, 1972.

jeudi 1 février 2007

les débuts tonitruands de Philippe Katherine dans la SF

Ecrit à Louxor, au cours de l'été 2007 Nobody debuilding est tout simplement un livre majeur. Cette oeuvre de Philippe Katherine, plus connu pour ses chansons à succès, fera date dans l'épopée de la SF; je m'en porte garant dès à présent : La traduction française "Personne n'est destroy" sonne bien.
Style fluide, ton grave mais ironique, sujet brûlant, puisque c'est l'histoire d'un homme en quête d'identité qui va (se) découvrir mi-femme mi-robot à ses heures.

Un grand merci donc à la maison d'édition L'aube au loin

Moulinex, moulinette,
J'adore, oui, j'adore ...

Bibliographie des oeuvres de Heinlein

Romans de Science-Fiction

  1. Sixième colonne (1941, Sixth column / The day after tomorrow)
  2. Les Enfants de Mathusalem (1941, Methuselah's children)
  3. L'Enfant de la science (1942, Beyond this horizon)
  4. La Patrouille de l'espace (1948, Space cadet)
  5. Pommiers dans le ciel (1950, Satellite scout / Farmer in the sky)
  6. D'une planète à l'autre (1951, Planet in combat / Between planets)
  7. La Planète rouge (1951, Red planet)
  8. Marionnettes humaines (1951, The puppet masters) également paru sous le titre : Les maîtres du monde. Adapté au cinéma sous le titre : The Brain Snatchers (1959)
  9. L'Enfant tombé des étoiles (1954, Star Lummox / The star beast) traduit auparavant sous le titre Transfuge d'outre-ciel
  10. Double étoile (1956, Double star)
  11. Une porte sur l'été (1956, The door into summer)
  12. L'âge des étoiles (1956, Time for the stars)
  13. Citoyen de la galaxie (1957, Citizen of the galaxy)
  14. Le Jeune Homme et l'espace ou Le Vagabond de l'espace (1958, Have spacesuit, will travel)
  15. Étoiles, garde-à-vous ! (1959, Starship Troopers). Adapté au cinéma sous le titre : Starship Troopers (1997), réalisateur : Paul Verhoeven
  16. En terre étrangère (1961, Stranger in a strange land)
  17. Podkayne, fille de Mars (1962, Podkayne of Mars)
  18. Route de la gloire (1963, Glory road)
  19. Les orphelins du ciel (1963, Orphans of the sky)
  20. Révolte sur la Lune (1966, The moon is a harsh mistress)
  21. Le ravin des ténèbres (1970, I will fear no evil)
  22. Time Enough for Love non traduit (1973)
  23. The Number of the Beast - non traduit (1979)
  24. Vendredi (1982, Friday)
  25. Job : une comédie de justice (1984, Job, a Comedy of Justice)
  26. Le chat passe-muraille (1985, The cat who walks through walls)
  27. Au-delà du crépuscule (1987, To sail beyond the sunset)

Nouvelles

Voici trois nouvelles dans un ouvrage intitulé Trois pas dans l'éternité :

La liste suivante recense les nouvelles et récits traduits en français s'inscrivant dans l'Histoire du futur, regroupés suivant leur dernière édition :

Histoire du futur, I : L'homme qui vendit la Lune

  1. Ligne de vie (1939, Life Line)
  2. Les routes doivent rouler (1940, The Roads Must Roll)
  3. Il arrive que ça saute (1940, Blowups Happen)
  4. L'homme qui vendit la Lune (1950, The Man Who Sold the Moon)
  5. Dalila et l'homme de l'espace (1949, Delilah and the Space Rigger)

Histoire du futur, II : Les vertes collines de la Terre

  1. Jockey de l'espace (1947, Space Jockey)
  2. Requiem (1939, Requiem)
  3. La longue veille (1948, The Long Watch)
  4. Asseyez-vous, Messieurs (1948, Gentlemen, Be Seated)
  5. Les puits noirs de la Lune (1947, The Black Pits of Luna)
  6. C'est bon d'être de retour ! (1946, "It's Great to Be Back!")
  7. Nous promenons aussi les chiens (1941, We Also Walk Dogs)
  8. Coup de projecteur (1962, Searchlight)
  9. Vertige spatial (1947, Ordeal in Space)
  10. Les vertes collines de la Terre (1947, The Green Hills of Earth)
  11. La logique de l'Empire (1941, Logic of Empire)

Histoire du futur, III : Révolte en 2100

  1. Oiseau de passage (1957, The Menace from Earth)
  2. "Si ça continue..." (1940, "If This Goes On—")
  3. La réserve (1940, Coventry)
  4. L'inadapté (1939, Misfit)

samedi 27 janvier 2007

Petite Bibliographie à l'usage des nouveaux entendants



ORSON SCOTT CARD


* La stratégie Ender
* La voix des morts
* Xénocide
* le septième fils

GENE WOLFE

* La cinquième tête de Cerbère
* L'ombre du bourreau
* L'épée du licteur
* La griffe du demi dieu

TERRY GOODKIND

L'épée de vérité

* La première leçon du sourcier
*
La pierre des larmes
* Le sang de la déchirure
* Le temple des vents
* L'âme du feu


FRANK HERBERT


* Dune
* Les enfants de dune
* L'empereur-Dieu de dune
* Les hérétiques de dune

ISAAC ASIMOV

* Fondation

* Seconde fondation

* Empire et fondation

* Fondation foudroyée


*Les robots


SAMUEL DELANY


* Triton

* Nova

* L'intersection Einstein

ROBER T HEINLEIN

*
En terre étrangère
* Les enfants de Mathusalem


NORMAN SPINRAD

* Les pionniers du chaos
* La grande guerre des bleus roses

MICHAEL MOORCOK

* L'assassin anglais

CLIFFORD SYMACK

* Demain les chiens

STANISLAS LEM

* Solaris

D.J. KEYEES

* Des fleurs pour Algernoon

PHILIPPE KDICK




Harshawblog: Qui est Samuel Delany ?

Harshawblog: Qui est Samuel Delany ?

Cet auteur autodidacte de Harlem a écrit une oeuvre magnifique : Nova, L'intersection Einstein, et

le très fameux Triton, terriblement dérangeant et profond.

A lire sans restriction

mardi 23 janvier 2007

Qui est Jubal Harshaw ?

Jubal Harshaw existe-t-il ? Est-il le fruit charnu de mon imagination débridée, la signature d'une improbable liberté de manoeuvre et de ton, le héros exotique d'un vieux livre de SF des années soixante ?
Allez, lecteur de SF. Dépêche-toi de te botter les fesses et de trouver à n'importe quel prix, mais pas cher, ce livre de
Robert Heinlein, répondant - en traduction française au titre prometteur de En terre étrangère
Il se peut que tu sois surpris par ce livre au premier abord. Un honnête sf un peu vieilli. Oui, mais voilà;ceci est vrai mais on s'en tape grave, si je puis m'exprimer ainsi car arrive Jubal, le chevalier blanc amateur d'alcool, de poésie, admirateur des femmes , épris de justice, coriace et caustique, sarcastique, pourfendeur de toutes les idées reçues, prêt à défendre devant l'humanité, réunie en conclave pour l'occasion,la liberté d'un seul non terrien ...
Emprunte ou achète, sois pas bête, on reparlera de Jubal
BROTHER